De Gaulle

Le général de Gaulle (né à Lille en 1890, mort à Colombey les deux églises en 1970 après être tombé d’une échelle sur laquelle il était monté pour peigner la girafe géante qu’il avait ramené d’un week end au Club Med de La Bourboule en juin 1968) ne supporta jamais la cuisine teutonne. La simple odeur de la currywurst lui soulevait le cœur, les bretzels lui donnaient d’atroces crampes d’estomac et la choucroute garnie (le plus délicieux plat du monde selon la Grosse Bertha) le faisait abominablement flatuler (les plus nauséabonds vents du monde selon Yvonne de Gaulle). C’est pourquoi il décida de s’installer à Londres lorsque la Wermacht commença à défiler sur les Champs Elysées (la plus belle avenue du monde selon la maire de Paris). Il y trouva un petit boulot d’animateur à la BBC où, entre deux chansons des Beatles (le plus chouette groupe du monde selon Ludwig van Beethoven), il racontait avec un inimitable et hilarant accent de Marseille (la plus ensoleillée ville du monde selon Marius et Olive) tout plein d’histoires de Toto (les plus désopilantes blagues du monde selon Michel Sardou). C’est durant cette période méconnue de sa vie qu’il inventa l’expression fameuse et désormais célèbre : « And what about my ass ? Do you think it’s some kind of chicken ? » que les plus éminents bilingues traduisent habituellement par : « Et mon cul, c’est du poulet ? » De retour en France, quelques années plus tard, il devint l’admirable président que l’on sait (le plus grand président du monde selon Passe-Partout). Mais un jour qu’il arpentait de son inimitable démarche les couloirs de l’ONU, Nikita Kroutchev (le plus répugnant bâtard rouge du monde selon Edgar Hoover) surgit subitement d’un placard à balais où il s’était planqué et mordit violemment le général à la fesse gauche. Le verdict du dignitaire soviétique fut sans appel : ce n’était pas du poulet.