Napoléon

Napoléon, c’est bien connu, est mort à Sainte Hélène, son fils Léon lui ayant, selon la légende, crever le bidon. Né à Ajaccio en 1769 d’un père qui se faisait appeler Charles Marie Bonaparte en hommage à l’empereur Napoléon Ier et d’une mère qui se faisait appelée Létizia Ramolino en hommage à Mario Kart, le roi de la pizza à l’ananas, le petit Napoléon montra très tôt un goût immodéré pour les aphorismes à la con. « En guerre comme en amour, disait-il ainsi un jour à un type qui avait eu la très mauvaise idée de lui adresser la parole, pour en finir il faut se voir de près. » Nommé commandant en chef de l’armée d’Italie en 1796, il eut l’occasion de mettre en pratique cette théorie débile en allant massacrer de près quelques italiens à Millesimo, Arcole ou Rivoli, puis en étripant de près quelques austro-russes qui tentaient de prendre d’assaut le guichet de la gare d’Austerlitz, avant de décimer, toujours de près, quelques prussiens à Iena et deux trois russes à Friedland. Son attitude exagérément belliciste (même pour l’époque) et son chapeau à la con, lui valurent l’hostilité mordante de toute une partie de l’Europe (grosso modo toute la partie située au-delà des frontières de la France) et le conduisirent, après une désastreuse campagne de Russie, à une relégation à l’île d’Elbe d’où il s’enfuit pour reprendre brièvement le pouvoir en 1815. Humilié à Waterloo, le 18 juin, Napoléon, tout empereur qu’il fut, dû se résoudre à passer la main et finit ses jours à Sainte Hélène où il se fit un peu d’argent de poche en interprétant dans les rares pubs du coin les standards de Serge Lama (Je suis malade, Les petites femmes de Pigalles, etc.) Par contre, pour ce qui est d’avoir la certitude, comme certains le prétendent, que, réellement, il fut retrouvé, assis sur une baleine, en train de sucer les fils de son caleçon, c’est une autre paire de manche.